Nos brèves Facebook – Savoir et éducation en version corrigée et, parfois, augmentée
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Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 25-04 : www.societascriticus.com
- L’erreur d’avoir aboli les Commissions scolaires francophones
Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2023-09-01)
Quelle est la question ou le problème scientifique le plus pressant qui doit être résolu dans un proche avenir? (Michel Handfield, Facebook, 2023-06-24, www.societascriticus.com, Vol. 25-04)
Je viens de répondre à cette question dans une association dont je suis membre
Comme je trouvais ma réponse intéressante, je l’ai partagé sur mon fil Facebook.
D'instinct j'aurais dit l'environnement. Mais, en fait, c'est l'éducation scientifique. C’est qu’il faut que l'éducation dépasse l'utilité - former des gens à travailler - pour qu'ils comprennent aussi les bases de la science, notamment ce qu’est la méthode scientifique, basée sur l'expérimentation et les groupes témoins. On n’est pas dans la seule argumentation ici, contrairement à la philosophie par exemple.
Comme la science ne se discute pas comme on le fait pour une opinion politique par exemple, il devient facile de manipuler les gens en leur disant « vous voyez, ils ne nous écoutent pas; ils font leurs petites affaires sans nous demander notre avis, alors on nous ment ». C’est que la science est d'abord une question de processus et de méthodes; de protocoles à suivre. Bref, il faudrait au moins parler un peu de science à l’école et le plus tôt possible, même avec les groupes les plus faibles. Et, être faible, ça ne veut pas dire ne pas comprendre. C'est souvent que la compréhension se fait autrement. Il faudrait aussi le saisir. Mais, c’est là une autre question de science.
L’erreur d’avoir aboli les Commissions scolaires francophones, les anglos l’ont comprise (Michel Handfield, Facebook, 2023-06-24, www.societascriticus.com, Vol. 25-04)
Quand on lit ce jugement, on voit ce que la francophonie québécoise a perdu avec cette idée d'abolir les commissions scolaires. Tout ça pour quelques dollars d'économie qui vont aller en subventions à des entreprises plus qu'à aider les citoyens. Suffit de regarder l'état de nos écoles et des services publics pour le comprendre.
C’était mon mot au sujet du texte d’ALICE GIRARD-BOSSÉ, Victoire de la communauté anglophone sur la loi 40, LA PRESSE, 2 aout 2023 :