Nos brèves Facebook – Société, nationalisme, justice, économie et politique en version corrigée et, parfois, augmentée
Nos brèves Facebook – Société, nationalisme, justice, économie et politique en version corrigée et, parfois, augmentée
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 25-04 : www.societascriticus.com
- La liberté d'expression est souvent otage de la violence
- Question sur la compétence des gens en RH
- Il faut les laisser apprendre…
- On est passé de l'économie politique à la politique économique
- Vivons isolés de la planète !
- Si chacun était à son affaire
Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2023-09-01)
La liberté d'expression est souvent otage de la violence (Michel Handfield, Facebook, 2023-07-10, www.societascriticus.com, Vol. 25-04)
Parfois, face à une montée de la violence, de la maladie mentale, de la drogue et des idéologies, on se tait par prudence. C'est un fait, car il faut choisir ses combats. Je préfère plutôt attaquer le politique qui plie devant l'argent et certains groupes électoralement payant… plutôt que de se tenir debout. Certains sont prêts à nier des évidences pour être élus, comme celle des changements climatiques par exemple.
C’était mon mot au sujet du texte de Christian Rioux, correspondant à Paris, Comment un simple professeur a été livré en pâture aux islamistes, Le Devoir, 10 juillet 2023 :
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Question sur la compétence des gens en RH (Michel Handfield, Facebook, 2023-07-12, www.societascriticus.com, Vol. 25-04)
Lu :
« Québec embauche une firme privée pour gérer l'ouverture des maisons des aînés, faute de gestionnaires compétents dans le réseau public. » (1)
Si tel est le cas, il faut commencer à regarder la compétence des gens en Ressources humaines, car ce sont eux qui n'ont pas engagé de personnes compétentes alors que tel devrait pourtant être leur mandat. Qu'on les congédie, ça presse.
Vous comprenez bien que je suis dans l'ironie ici. À la taille et au cout de notre fonction publique, c'est comme impossible. S'il n'y a pas anguille sous roche dans cette histoire, ce que je crains, les Ressources humaines sont vraiment incompétentes. Mais, à ce point, ça me surprendrait.
Note
1. HÉLOÏSE ARCHAMBAULT, Québec embauche une firme privée pour gérer l'ouverture des maisons des aînés, faute de gestionnaires compétents dans le réseau public, Le Journal de Montréal, Mercredi, 12 juillet 2023 :
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Il faut les laisser apprendre… (Michel Handfield, Facebook, 2023-07-15, www.societascriticus.com, Vol. 25-04)
Selon les nouvelles théories, il ne faut pas brimer les jeunes (adolescents), mais eux peuvent tout imposer aux autres !
Je cite un passage avec lequel je suis d'accord :
« «C’est bien beau les bisous, les câlins et les jeux, mais être parent, c’est pas animer un camp de vacances. C’est exigeant, difficile. Faut que tu dises non à ton enfant, que tu lui mettes des balises, des limites, que tu le confrontes... Si tu n’es pas prêt à faire ça, eh bien, ne fais pas d’enfant et achète-toi un chat.» » (1)
Bref, il faut peut-être leur montrer des choses; les guider; les accompagner; car les laisser apprendre sans les aider, ça peut être long longtemps !
Note
1. Richard Martineau, Où sont les parents?, Le Journal de Montréal, samedi, 15 juillet 2023 :
https://www.journaldemontreal.com/2023/07/15/ou-sont-les-parents
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On est passé de l'économie politique à la politique économique (Michel Handfield, Facebook, 2023-07-20, www.societascriticus.com, Vol. 25-04)
Dans un monde idéal, l'État devrait financer les sociétés publiques et les universités d’un côté et, de l’autre, l'entreprise privée ne devrait pas compter sur l'aide de l'État pour ce qui est du domaine de recherche menant directement à sa production ou constituant des secrets d’entreprises. Quand elle en bénéficierait, pour de la recherche fondamentale par exemple, les données devraient alors être ouvertes et disponibles pour les chercheurs universitaires, des organismes publics et des organismes non gouvernementaux puisque financées en tout ou en large partie par la collectivité.
En bref, s’il y a du financement public, les données sont publiques. Une règle simple à appliquer.
Cependant, la concurrence n'est plus du côté des entreprises depuis la domination des firmes multinationales, mais bien du côté es États qui veulent les attirer, ce qui change complètement la nature du capitalisme pour faire de l'État son dépendant. On est ainsi passé de l'économie politique à la politique économique.
C’était mon mot au sujet du texte de Daphné Cameron, Réforme au sein de l’agence qui règlemente les pesticides : « C’est sûr qu’on va vouloir des actions », La Presse, 20 juillet 2023 :
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Vivons isolés de la planète ! (Michel Handfield, Facebook, 2023-08-05 repris le 2023-08-11, www.societascriticus.com, Vol. 25-04)
D’un côté, Facebook nous bloque des informations et, de l’autre, le gouvernement Legault nous bloque l’accès à des produits d’entreprises étrangères sur l’internet. Heureux ? Pas vraiment. Imaginez si ça s’étend aux abonnements de magazines internationaux. Vraiment pas drôle ! Pour un Québec isolé : la CAQ !
C'était mon mot du 5 aout dernier, mais augmenté ici, car Facebook a bloqué le lien que j’avais mis et m'a forcé à rechercher ce texte pour mettre ce billet dans mes brèves. C’est un texte de CHARLES-ÉRIC BLAIS-POULIN et JEAN SIAG, Loi 96 sur le français : Un frein au commerce international ?, LA PRESSE, 5 août 2023 :
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Si chacun était à son affaire (Michel Handfield, Facebook, 2023-08-17, www.societascriticus.com, Vol. 25-04)
Lu, d'un côté, « En Artique: Ottawa abandonne nos stations météos pendant que la Russie investit massivement » (1) et de l'autre « Québec et Ottawa déroulent le tapis rouge à Ford » (2). À chacun ses responsabilités. Le Gouvernement doit s'occuper de l'État, de ses frontières et des citoyens; le privé, de ses affaires !
Actuellement, d’une part, nos gouvernements ont peine à faire ce qu'ils ont à faire : investir en santé, éducation, recherche, environnement, développement sociocommunautaire et j'en passe.
Et,
de
l'autre, l'entreprise privée demande moins d'interventionnisme de
l'État et moins de contrôle, mais
de plus en plus de subventions.
Alors, pourquoi demandent-elles tant de subventions? Parce
que ça leur rapporte !
En fait, dans le cas où les entreprises font des investissements substantiels, on pourrait leur donner des avantages fiscaux sur les impôts qu'elles ont ou auraient à payer, mais pas les subventionner comme on le fait pour tout ou pour rien. Actuellement, cela semble même être devenu un avantage automatique dès qu’une entreprise se pointe le nez à l’horizon.
Quand les gens d’affaires et la droite demandent de réviser les programmes sociaux, ils n’ont pas toujours tort. Mais, il faut aussi réviser ces programmes de subventions aux entreprises. Ce n’est qu’équité.
Les
entreprises ont su monter les États les uns contre les autres pour
exiger des aides financières en échange de quelques centaines
d'emplois pourtant nécessaires à leurs affaires. Bref, elles ont
réussi à faire nationaliser une part de leurs dépenses pour
accroitre leurs profits, tout
simplement.
C’est
là qu’il faut faire
les
premières coupures.
Notes
1. ANNE CAROLINE DESPLANQUES, Le Journal de Montréal, 17 aout 2023, https://www.journaldemontreal.com/2023/08/16/meteo-digne-des-annees-50-en-arctique
2. Tommy Chouinard, La Presse, 17 aout 2023, https://www.lapresse.ca/affaires/2023-08-17/usine-a-becancour/quebec-et-ottawa-deroulent-le-tapis-rouge-a-ford.php
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